L'erreur que plusieurs font dans la vie, est de prendre les autres comme leur miroir. Ce qui les rend malheureux. Ton miroir doit être Parole de Dieu et ce que tu dois voir comme reflet doit être le vrai toi et non une copie pour être transformé à l'image de Christ.

La meilleure manière de ne pas s'aimer soi-même est d'orienter toute son attention vers les autres et pas sur soi. Se comparer aux autres nous empêche d'avoir un regard objectif et bienveillant sur nous-même.
J'ai compris au fil des ans que se comparer aux autres fait partie de la nature humaine. Parfois, la graine de la comparaison est tellement ancré en nous, parfois depuis nos premiers jours sur terre, qu'on se compare aux autres consciemment ou inconsciemment.
Vivre en société, entouré des gens qu'on côtoie dans le domaine professionnel, familial ou amical, devient pour certains un véritable cauchemar. Car, ils vont chercher à savoir à tout prix la marque du vêtement qu'un tel porte, la marque de la nouvelle voiture, la nouveauté dans sa maison (nouveau meuble, nouvelle plante...) dans le but de comparer et de se positonner dans leur relation comme les mielleurs par exemple. Ça pourrait être pris de manière saine et bienveillante, mais le point négatif dans toute cette quête, c'est que certains recherchent toutes ses informations pour savoir s'ils ont la même chose, sinon, ils feront tout pour avoir mieux; mais surtout pour se hisser à un niveau supérieur.
Très souvent, les personnes qui se comparent aux autres ont en même temps un complexe de supériorité et un complexe d'infériorité dans certaines situations.
Se comparer aux autres éteint considérablement notre personnalité. On ne sait plus trop qui on est ou comment on apprécie les choses. Il devient difficile d'être satisfait et d'apprécier ce qu'on est et ce qu'on a. Pour certaines personnes, vivre la vie en abondance dont Jésus parle passe par le regard qu'elles ont sur la société et sur les autres, au lieu de passer par Lui et Sa parole.
En Jean 10.10, Jésus dit : « Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance. » Il s'agit d'abord d'une abondance spirituelle. Beaucoup vont rechercher l'abondance dans le matériel. Mais que est-il de votre intérieur? de votre âme? de la prospérité de votre âme?
Ce qui est malsain avec la comparaison, c'est que lorsqu'on se compare aux autres, on le fait très souvent injustement car, on oppose leurs plus grandes qualités à nos plus grands défauts, leurs plus grandes forces à nos plus grandes faiblesses, leurs plus grand accomplissements à nos plus grands échecs.
Mais les amis, personnes n'est parfait! Tout le monde a des défauts et des qualités.
Très souvent le regard qu'on a sur une personne ne réflexe pas souvent la réalité de cette personne à moins de l'approche et d'apprendre à la connaître. À ce moment, le regard sera plus objectif.
Lorsqu'on se compare aux autres, on fait abstraction d'une donnée capitale: on oublie que personne n'est parfait. Et l'erreur qu'on fait, c'est qu'on pense (inconsciemment?) que l'autre vaut mieux que nous, que tout ce qu'il fait réussit, en somme, que l'autre est parfait et ne commet jamais d'erreur. Dans les relations, penser de cette manière rend la relation toxique. Il est primordial d'avoir un bon regard sur soi, une bonne estime de soi pour bâtir des relation saine et profonde.

Il est vrai que l'être humain ressent le besoin de se comparer pour se situer dans la société, dans sa progression, dans sa quête du bonheur, dans son désir de vivre un mariage heureux, d'élever des enfants "parfaits, qui n'ont aucuns défauts", pour renforcer son sentiment d'appartenance à un groupe, à une classe sociale, ou encore à une communauté.
Voici quelques exemples de conversations pour appuyer ce que je viens de dire plus haut:
Deux couples se rencontrent par hasard au centre commercial. Il sont accompagnés de leurs enfants. L'une des mamans jette un rapide coup d'oeil aux vêtements des enfants de l'autre pour repérer la marque qu'ils portent. Et, elle se rend vite compte que leurs vêtements ne sont pas griffés. À ce moment précis, elle ressent une pointe de fierté car, ses enfants à elle portent une marque d'une grande maison de couture.
Je n'ai rien contre le fait de porter une marque ou de ne pas en porter. Mais porter une marque pour narguer les autres révèlent probablement un problème de complexe et un désir d'être mieux que les autres: l'un des effets dévastateurs de la comparaison. Ce genre d'attitude ne permet pas de bâtir des relations saines. Au contraire, elles peuvent très vite devenir toxique.
Le deuxième exemple que j'aimerai prendre avec vous est celui de deux mamans qui ont deux garçons du même âge. j'aimerais que analysiez attentivement les mots et les réponses qu'elles vont donner dans leur conversation: (c'est une histoire tirée de mon imagination, je ne connais pas de Sophie ni de Margaux).
Deux mamans se rencontrent au parc, Sophie et Margaux avec chacune un garçon de 4 ans. Sophie dit à Margaux, alors comment ça va à l'école pour ton fils? Le mien il sait déjà écrire et les divins n'ont aucun secret pour lui. L'école pense à le mettre directement au CE1. Mon mari et moi nous sommes si fiers de lui, d'élever un génie. Et tu sais quoi (elle continue à mettre en avant son fils sans laisser à Margaux le soin de répondre à la question initialement posée pour faire la conversation), il est propre depuis 1 an et à fait ses nuit dès qu'on est rentré à la sortie de l'hôpital. Je t'assure Margaux, ce garçon est une bénédiction."
Margaux, la regarde avec des yeux surpris, une petite moue sur ses lèvres et se demandent si elle va répondre à ce discours, si elle va opposer son fils à tout ce que Sophie vient de dire. Et que si elle le faisait, ne serait-elle pas entrain de diminuer son fils le dévaloriser? Sachant qu'il a 4 ans aussi mais qu'il a du mal à lire, il se déconcentre vite à l'école, il n'est pas encore totalement propre et se réveille en hurlant vers 5 ans du matin parce qu'il a faim. Alors, Margaux décide de répondre de la manière la plus simple possible: c'est super pour ton fils Sophie. Je suis contente pour vous. Mon fils a un peu de mal à l'école mais quel amour il est. Il nous fait des câlins à la fin de la journée, il est volontaire pour mettre la table et débarrassé. On passe beaucoup de temps ensemble...
À suivre...
Que pensez-vous de la ocvnersation de Margaux et Sophie?
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On se retrouve vendredi pour la suite et la fin de l'article.